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Relance bis : le menu des négociations

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Les partenaires sociaux rencontrent aujourd'hui le chef de l'Etat pour établir une nouvelle série de mesures anticrise. Etat des lieux des dossiers et des propositions.
Brice Hortefeux, ministre des Affaires sociales, et Bernard Thibault, leader de la CGT, le 19 janvier lors de vœux de Sarkozy. (REUTERS)
publié le 18 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 18 février 2009 à 6h51)

Qu'on l'appelle «conférence sociale» ou un peu pompeusement «sommet social», la rencontre qui a lieu cet après-midi à l'Elysée entre Nicolas Sarkozy et les partenaires sociaux est très attendue. Elle avait été annoncée le 5 février par le chef de l'Etat lors de son entretien télévisé. Ce soir, mais cette fois dans une allocution sans journaliste, il présentera les «mesures concrètes» et le calendrier social décidé à l'issue de cet échange.

Autour de la table, sont invités six ministres, trois responsables patronaux (Medef, CGPME et UPA) et cinq dirigeants syndicaux (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC). Pour préparer la rencontre, ceux-ci ont été reçus la semaine dernière les uns après les autres au ministère du Travail par une brochette de ministres présidée par Brice Hortefeux. Il y avait Eric Woerth (Budget), Christine Lagarde (Economie), Laurent Wauquiez (Emploi), et Martin Hirsch (Solidarités et Jeunesse).

Selon les participants à ces réunions préparatoires, les discussions ont d'abord été très formelles. Les classiques revendications sur la hausse du Smic côté syndical, ou la baisse des charges sociales côté patronal, ont donné lieu à des échanges plutôt convenus. «Cela dépendait vraiment de nos interlocuteurs», confesse un ministre. Les débats ont été plus animés quand sont sorties quelques propositions inédites. Ce fut le cas quand la CFDT a émis l'idée d'un fonds d'investissement social. Ou quand chacun a détaillé ses propositions sur les allocations famili