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Les royalistes reviennent à la direction du PS

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Une dizaine de proches de l'ex-candidate à la tête du parti intègrent la direction socialiste.
Pour Manuel Valls (à g.), l'entrée des royalistes au sein de la direction du PS est une «page qui se tourne» pour le courant «Espoir à gauche» (formé autour de Vincent Peillon). (REUTERS)
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publié le 24 février 2009 à 11h11
(mis à jour le 24 février 2009 à 19h01)

Le temps du rapprochement entre «aubrystes» et «royalistes» est-il enfin arrivé ? A l'issue du bureau national de mardi soir, le PS annonce l'entrée au sein de sa direction d'une dizaine de proches de Ségolène Royal.

Le secrétariat national du Parti socialiste est complété ainsi par sept secrétaires nationaux, dont six reviennent à des «royalistes».

Le sénateur David Assouline devient secrétaire national auprès de la première secrétaire; Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon, estchargée des questions de société; Philippe Doucet, maire d'Argenteuil (Val d'Oise), est chargé des droits des consommateurs; la députée Aurélie Fillipetti est chargée des questions énergétiques; le député Jean-Patrick Gilles est chargé de la Famille et le député Gaëtan Gorce prend en charge l'exclusion.

Parmi les 20 secrétaires nationaux adjoints figurent d'autres «royalistes», notamment Carlos Da Silva (rénovation) et Patrick Mennucci (animation et du développement des fédérations). Le député Jean-Louis Bianco devient quant à lui co-président du Forum des territoires.

«Il fallait tourner la page de Reims et la situation politique du pays obligeait au rassemblement», soulignait ce matin Manuel Valls, député de l'Essonne et proche de Ségolène Royal. «Pour le courant Espoir à gauche (formé autour de Vincent Peillon, ndlr), c'est une page qui se tourne», a-t-il déclaré. «Nous voulons travailler en confiance avec Martine Aubry.»

Lui-même n'a pourtant pas souhaité rejoindre la di