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Interview

David Assouline: «Sans unité, point de crédibilité» pour le PS

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Les partisans de Royal viennent de faire leur entrée au sein de la direction du PS. Pour le sénateur royaliste David Assouline, nommé auprès de Martine Aubry, il faut sortir «des blessures» du congrès de Reims et travailler pour «produire des idées».
Le sénateur PS David Assouline, le 25 novembre dernier. (REUTERS)
par Recueilli par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 25 février 2009 à 16h46
(mis à jour le 25 février 2009 à 16h48)

Il y a trois mois, les royalistes menaçaient d'aller devant les tribunaux contre la nouvelle direction. Aujourd'hui ils y entrent. Que s'est-il passé ?
Le congrès a été très dur et un moment violent alors que notre motion était arrivée en tête. Le résultat de l'élection pour la première secrétaire était très serré, c'est le moins qu'on puisse dire. Il y a eu des blessures. Il faut savoir sortir de cette introversion et se concentrer sur l'essentiel de notre engagement et notre raison d'être, c'est-à-dire être utile aux Français dans un moment où c'est plus que jamais nécessaire, puisque que nous sommes face à une crise économique et sociale sans précédent.
Pour être utile nous devons être unis, nous rénover profondément, être une opposition unie face à Sarkozy. Et surtout recrédibiliser notre parti comme un parti qui pourrait gouverner demain. Sinon, on en prendra pour 5 ans de sarkozysme. Nous devons être l'espoir à gauche.

L'approche de l'élection européenne a-t-elle aussi accéléré ce rapprochement ?
Ça fait partie de ce que je vous dis. Nous sommes confrontés à des échéances. Cette élection est un enjeu pour l'Europe. Il n'y a pas de solution à la crise que dans le cadre français. Et san