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Elections européennes : les socialistes tricotent, chipotent et s'asticotent

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Le PS finalise ce vendredi soir ses listes pour les élections de juin. Avec des choix difficiles à trancher. Peillon devrait se retrouver dans le Sud-Est. Beaucoup se retrouveront sur la carreau.
Benoît Hamon, Vincent Peillon et Martine Aubry, avant le congrès de Reims, le 27 octobre 2008. (REUTERS)
par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 27 février 2009 à 13h39
(mis à jour le 27 février 2009 à 13h43)

Chez les socialistes, les périodes d'accalmie ne durent jamais longtemps. Les retrouvailles, entre toutes les familles socialistes, sont officiellement scellées depuis cette semaine, les partisans de Royal ayant fait leur entrée au sein de la direction. Mais la finalisation des listes pour l'élection européenne de juin provoquera forcément des déceptions. Des moments de tension ne sont pas à exclure lors de la réunion de la commission électorale du PS et lors du bureau national prévu ce soir.

«Quand on a 600 candidats, c'est difficile d'en choisir 25, résume un membre de la direction, proche de Martine Aubry. Il y a toujours des camarades déçus. C'est compliqué, il y a des sortants. Mais il faut que tout le monde soit responsable».

Proportionnelle entre les motions

Une chose est sûre, la proportionnelle sera respectée entre les motions du congrès de Reims. Soit 6 places éligibles sur 21 pour les soutiens de Ségolène Royal, 5 pour ceux de Martine Aubry, «5 ou 6» pour ceux de Bertrand Delanoë, et 4 pour les représentants de la motion de Benoît Hamon. Reste des ajustements, à la marge. Autant de sujets de discussion.

Les partisans de Hamon espèrent encore «4 ou 5» places éligibles. Ce qui n'en laisserait