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Au PS, «on touche le fond» sur les européennes

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La constitution des listes pour les élections européennes reste en travers de la gorge de nombreux élus qui dénoncent «un fonctionnement de bande» de la direction et un parti en décomposition.
Martine Aubry, lors du conseil national du PS validant les listes pour les européennes, le 28 février. (REUTERS)
par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 6 mars 2009 à 18h09
(mis à jour le 6 mars 2009 à 18h20)

«On touche le fond». Les mots du député européen de Gironde Gilles Savary donnent une idée du malaise au PS. Du moins chez certains élus, principalement locaux, après la constitution des listes pour les européennes. Savary fait partie de ces sacrifiés, ces sortants sortis par la direction du PS. Il dénonce un parti «au discours schizophrène sur l'Europe. On assène des leçons puis on considère le Parlement européen comme un mandat d'attente, un lot de consolation ou une récompense de congrès…»

On croyait le Parti socialiste sorti des affres du congrès de Reims avec l'entrée des royalistes dans la direction. Il n'en est rien. Le malaise est là, de nouveau. Avec le maire de Lyon Gérard Collomb en fer de lance de la fronde. Sur son blog, il a publié un texte (