«Il reste quelques pages blanches à la fin, à compléter. Par exemple avec l'extension du secret défense…», lance Martine Aubry. Ce n'est qu'un des nombreux sujets qu'a pointés le PS ce matin. Et la liste est longue. En présentant «La France en libertés surveillées, la République en danger», le Parti socialiste sort une belle compilation: le pire de Sarkozy en matière de libertés publiques, en près de 170 pages. «Pas un tract», souligne la première secrétaire, «mais un recensement exhaustif de tout ce qui s'est passé depuis 18 mois, une analyse froide des faits», qui parlent d'eux-mêmes: «Il suffit de lire la réalité pour s'inquiéter».
Forcément, le résultat prend l'allure d'un catalogue. C'est aussi sa force. On retrouve pêle-mêle les tests ADN, la réforme constitutionnelle et celle du droit d'amendement, la multiplication des gardes-à-vue (562.083 gardes-à-vue en 2007 contre 336.718 en 2001), avec «près de 1% de la population» concernée en 2008, la situation des prisons, les conditions en centre de rétention, les
Libertés publiques et individuelles: le PS épingle Sarkozy
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Martine Aubry, le 4 février dernier, au Parlement européen. (Reuters)
par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 11 mars 2009 à 13h53
(mis à jour le 11 mars 2009 à 13h58)
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