Cette fois, «ça s'est joué à 300 voix», lance François Lamy, bras droit de Martine Aubry. Les élections ric-rac deviennent une habitude au PS. Lors du dernier vote, pour le poste de première secrétaire, seules 102 voix séparaient Aubry de Royal. Hier soir, les adhérents ont rejeté la liste pour les européennes dans la grande région centre.
Mais la direction tient à minimiser l'événement. «Il faut le ramener à sa proportion, souligne Lamy. 21 régions sur 22 ont voté les listes. Le Limousin (responsable du rejet des listes dans le centre ndlr) est la plus petite région, après la Corse».
«Arrêter les frais»
Les «Collomb», «le Drian» et autre «Patriat» n'ont qu'à bien se tenir, le résultat «est un échec pour ceux qui ont voulu s'opposer aux listes», claironne François Lamy.
La suite ? Vincent Peillon, tête de liste dans le Sud-Est, appelle à «arrêter les frais». Claude Bartolone, membre de la direction, estime que le PS doit «tenir» dans la région Centre...
La direction fera-t-elle fi du résultat du vote ou proposera-t-elle une nouvelle liste ? «On verra, ce n'est pas automatique», avertit le proche de Martine Aubry. Pour Henri Weber, tête de liste du centre, il faut en revanche «tenir compte de la volonté des militants du Limousin de figurer en bonne place sur la liste» qui doit «être remaniée».
«On tiendra compte du vote des militants, si...»
Côté statut, c'est la convention nationale qui doit ratifier de nouveau les listes. Elle doi