Menu
Libération
Exclusif

Danny le Vert veut des «abeilles humaines» pour relancer l'économie

Article réservé aux abonnés
«Libération» publie des passages du nouvel ouvrage de l'eurodéputé
Daniel Cohn-Bendit, tête de liste des Verts franciliens aux élections européennes, à Paris en octobre 2008. (Reuters)
par MATTHIEU ÉCOIFFIER
publié le 13 mars 2009 à 12h15

Sous les pavés, la ruche. Dans un nouvel essai à paraître chez Hachette mercredi, dont Libération publie en exclusivité les bonnes feuilles, Daniel Cohn-Bendit, piqué au vif par la crise, a mitonné pour l'Europe une nouvelle alternative au capitalisme : «la société pollen». Quezako ? Alors que le numéro de duettistes entre fourmis productrices et cigales consommatrices a du plomb dans l'aile, il s'agit de «changer notre économie et notre mode de vie» en le calquant sur celui des abeilles: ce qui crée le plus de richesses n'est pas le miel qu'elle produisent mais le fait qu'en se baladant d'une plante à l'autre, elles les fertilisent en faisant circuler le pollen.

Que faire?, se demande en titre l'ex-leader de mai 1968. Un clin d'œil à Lénine qui, dès 1902, jetait sous le même titre les bases d'un parti révolutionnaire centralisé. Sauf que pour Cohn-Bendit, il ne s'agit pas «d'attendre le grand soir», mais d'enclencher une «transformation écologique» radicale de la société dont le cadre européen est, selon lui, la bonne échelle. Après avoir rassemblé les écologistes, de Bové aux amis de Hulot sur les listes Europe-Ecologie, l'ambition pour la tête de liste en Ile-de-France est d'inciter ses concurrents comme ses copains écolos à «mettre l'imagination au pouvoir».

Tout en proposant des mesures de relance concrètes. Politiquement l'enjeu est clair: apporter une réponse plus globale à la crise que la ritournelle du New gree