Olivier Besancenot a jugé lundi «pas très dignes» les propos de François Chérèque estimant que les militants du NPA faisaient «un peu rapaces» dans les conflits sociaux en cours, et a demandé au leader de la CFDT de «se reprendre».
M. Chérèque «ferait bien de se reprendre. C’est pas très digne et puis c’est curieux au début d’une semaine sociale où théoriquement on voudrait l’unité la plus large», a affirmé le leader du Nouveau parti anticapitaliste sur LCI, interrogé sur les déclarations, dimanche, du patron de la CFDT.
M. Chérèque avait jugé que les militants NPA qui «font le tour des entreprises en difficulté», «ça fait un peu rapace».
«Si François Chérèque est surpris de voir des militants anticapitalistes à la sortie des entreprises, il va falloir qu’il prenne sur lui parce qu’il va en voir de plus en plus. C’est notre travail à nous militants d’être là au quotidien», a ajouté M. Besancenot.
«Je souhaite pour ma part toute la gauche sociale, toute la gauche politique, unie, soudée, pour faire céder le gouvernement autour de la journée de grève générale du 19 mars», a-t-il aussi déclaré.
Il a souhaité que cette journée d’action «ait une suite» car «une journée de 24 heures ne suffira pas pour faire plier le gouvernement».
«Mon exemple en termes d’unité et de radicalité, a-t-il poursuivi, c’est précisément ce qui s’est passé en Guadeloupe où le collectif LKP a soudé des partis politiques, des syndicats, des associations qui ont tapé ensemble sur le même clou avec le même martea