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Libération

Noms d’oiseaux entre Chérèque et Besancenot

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Grève . Le syndicaliste reproche au NPA d’attiser la colère.
publié le 17 mars 2009 à 6h51

Rapaces ou oiseaux de mauvais augure ? Olivier Besancenot a volé hier au secours de ses ouailles du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) accusées dimanche par François Chérèque, le patron de la CFDT, de faire de la récupération politique sur le dos de la fronde sociale : «Des militants NPA font le tour des entreprises en difficulté. […] Ça fait un peu rapace, on attend la misère pour agir. Nous, on agit au quotidien», avait balancé, dimanche, le syndicaliste invité du Grand Jury-RTL-le Figaro-LCI. Réplique cinglante du leader anticapitaliste, hier matin, sur LCI : «M. Chérèque ferait bien de se reprendre. Ce n'est pas très digne. Et puis c'est curieux au début d'une semaine sociale où, théoriquement, on voudrait l'unité la plus large.»

Guadeloupe.Simple querelle de territoire à gauche ? «Le poids du NPA est grandissant dans cette période d'explosion sociale», se vante Alain Krivine, précisant que «la plupart des syndiqués du NPA sont à la CGT, Sud ou à la FSU». Et pas à la CFDT ! Reste que cette prise de becs serait surtout symptomatique, selon lui, d'une «peur de la radicalisation d'un mouvement qui les déborde. C'est pour cela qu'ils ne s'appuient pas sur l'expérience de la Guadeloupe». Besancenot fait du collectif LKP un «exemple d'unité et de radicalité».

Rêve.La différence de stratégie concernerait les suites directes à donner à la grève du 19 mars. «C'est la deuxième et, vu le ras-le-bol, elle va être très