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Touche pas à mon bouclier fiscal, disent les députés UMP

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A l'Assemblée nationale, ils ont voté contre les amendements destinés à revenir sur cette mesure fiscale fortement dénoncée ces derniers temps.
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publié le 20 mars 2009 à 7h39
(mis à jour le 20 mars 2009 à 7h40)

Le principal du collège Pablo-Picasso de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) a été roué de coups et brièvement hospitalisé après l’intrusion d’une dizaine de jeunes dans l’établissement. Il a porté plainte dans la foulée. L’académie de Versailles a indiqué dans l’après-midi que le rectorat s’associerait à la plainte.

En fin d’après-midi, après être sorti de l’hôpital, Patrick Cassou a expliqué à la presse qu’à la suite d’une bagarre entre deux élèves dans la cour, l’un d’eux a appelé en renfort des amis qui étaient à l’extérieur de l’établissement.

Une bande armée de barres de fer et de bâtons est alors entrée dans le collège. Afin de protéger «l'élève-cible, je l'ai plaqué au sol, je l'ai protégé et j'ai ainsi reçu des coups qui ne m'étaient pas destinés», a précisé aux journalistes le principal.

Le principal s’était rendu par ses propres moyens à l’hôpital de Gonesse où, selon une source policière, il a été soigné pour des hématomes, avant de réintégrer son établissement.

Cinq mineurs âgés de 15 ans ont été interpellés jeudi soir et ont été placés en garde à vue.

Les ministres de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, et de l'Education, Xavier Darcos, ont condamné l'agression. Dans un communiqué, Alliot-Marie a assuré qu'elle «souhaitait que les auteurs de cet acte inqualifiable soient interpellés et sanctionnés comme il se doit». «La question de l'intrusion de délinquants dans les établissements scolaires pour commettre des violences fait l'objet d'une attention