Le porte-parole du PS Benoît Hamon a reconnu ce matin que le PS aurait «préféré une salle plus remplie» lors de son rassemblement pour les libertés au Zénith de Paris dimanche, jugeant que «le Parti socialiste n'est pas encore tout à fait guéri».
«On aurait préféré une salle plus remplie, c'est incontestable, mais je pense que le sujet restait bon: là où l'Etat social recule, l'Etat pénal progresse», a déclaré Benoît Hamon sur Canal+.
Selon l'eurodéputé, le chef de l'Etat a comme «stratégie» pour les élections européennes du 7 juin «d'alimenter la contestation à gauche pour que ceux qui ne sont pas contents se dispersent, et de mobiliser son électorat par la stratégie de la peur».
Benoît Hamon s'en est pris au député PS de l'Essonne Manuel Valls qui, selon lui, «s'est fait une spécialité, parmi quelques petits commentateurs à Paris, de faire des compliments à Nicolas Sarkozy». Dimanche, Manuel Valls avait critiqué une tendance à l'«anti-sarkozysme obsessionnel» dans la campagne du PS pour la défense des libertés. «Ce qui m'énerve, c'est qu'on ait trouvé deux trois types qui, pour se positionner», sont prêts à «taper leur parti», a déclaré B
Hamon: le PS «n’est pas encore tout à fait guéri»
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Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon. (Reuters)
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publié le 23 mars 2009 à 12h57
(mis à jour le 23 mars 2009 à 13h01)
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