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Libération

Le Zénith pas très royal de Martine Aubry

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Parti socialiste . Le meeting à Paris sur les libertés publiques d’hier n’a réuni qu’un millier de personnes.
publié le 23 mars 2009 à 6h52
(mis à jour le 23 mars 2009 à 6h52)

La dénonciation des atteintes aux libertés publiques ne serait-elle pas de saison ? Le Printemps des libertés, organisé hier par le Parti socialiste au Zénith de Paris, n’a rassemblé, au plus fort de l’événement, qu’un bon millier de personnes. Pour beaucoup, des militants du Mouvement des jeunes socialistes, ainsi que des fédérations du Nord et du Pas-de-Calais, qui avaient affrété six cars.

Mobilisation. «Y a des matchs de foot aujourd'hui ?» s'interrogeait un militant devant la salle à moitié vide. «On va pas se mentir : il y a eu un petit raté», reconnaissait un membre de la direction. Bras droit de Martine Aubry, François Lamy en convenait, évoquant «un demi-succès». La première secrétaire, d'emblée, a bien tenté de déminer le terrain : «1 500, c'est pas si mal pour un parti qui prend l'habitude de se retrouver, de travailler, et pas seulement à la veille des élections.» Avant d'expliquer qu'«il n'y a pas d'ordre sans justice». D'appeler à «développer la solidarité et la fraternité». Et de laisser sa place sur scène au rappeur Axiom.

La comparaison avec Ségolène Royal, qui avait en septembre rassemblé au même endroit 4 000 personnes à sa Fête de la fraternité, n'a pas manqué d'affleurer. Plus cruel encore, plus récemment, Jean-Luc Mélenchon en avait attiré 6 000. «Ça n'a rien à voir, tentait David Assouline, proche de Royal. C'était une fête populaire. Là, c'est un colloque.» Et de re