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Sarkozy condamne les bonus injustifiés mais ne propose pas de loi

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Le chef de l'Etat n'exclut pas de nouvelles mesures de relance «si la situation devait se dégrader encore».
Nicolas Sarkozy mardi soir à Saint-Quentin. (Philippe Wojazer / Reuters)
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publié le 24 mars 2009 à 20h29
(mis à jour le 25 mars 2009 à 0h58)

Nicolas Sarkozy a défendu mardi à Saint-Quentin (Aisne) sa politique économique face à la crise, promettant d’aller encore «plus loin», mais s’est refusé à proposer une loi interdisant les stock-options ou les parachutes dorés pour les dirigeants d’entreprise en difficulté, vilipendés à droite comme à gauche.

Cinq jours après une journée de grève et de défilés dans toute la France, et à un peu plus d’une semaine du sommet du G20, le chef de l’Etat a choisi de venir «faire la pédagogie» de ses réformes dans la ville où est élu le secrétaire général de l’UMP et ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand.

Devant quelque 4.000 personnes, en présence de deux ministres, Brice Hortefeux (Travail), et Eric Woerth (Budget), il a âprement défendu les réformes déjà engagées contre la crise, assurant que «si la situation devait se dégrader encore, nous ferions davantage».

Mais «la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d’attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu’on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets».

Plan d'urgence pour les jeunes avant le 15 avril

Le chef de l’Etat a annoncé souhaiter évaluer avec les partenaires sociaux «avant l’été» les mesures du gouvernement. «Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d’autres mesures», a-t-il ajouté.

Alors que les inscriptions à Pôle emploi en février, attendues mercredi, devraient confirmer l’impact accru du chômage sur les moins de 25 ans en activité, il a annoncé, «avant la fin du mois d’avril»