Après le discours de Nicolas Sarkozy hier soir à Saint-Quentin, dans l’Aisne, les réactions politiques et syndicales sont nombreuses. Tour d’horizon:
- La première secrétaire du PS Martine Aubry a affirmé hier soir que les Français attendaient du discours du président Nicolas Sarkozy à Saint-Quentin des "réponses" et qu'ils n'ont reçu en retour que des "obstinations et des diversions". Selon la maire de Lille, "nous attendions au moins des décisions" sur "les hautes rémunérations, les bonus et les parachutes dorés. Il nous a dit "ce sont des comportements qui ne sont pas responsables", avec l'indignation dont il sait parfois faire preuve". Mais, "ce qui n'est pas responsable, c'est de montrer du doigt les bonus alors même que l'entreprise va mal, c'est de montrer du doigt les parachutes dorés quand il y a licenciements (...) et de rien faire".
- PCF: Nicolas Sarkozy "a voulu montrer les muscles face au mouvement social, il n'aura fait que se ridiculiser tant il est manifeste qu'il ne fait pas le poids". "Mais il n'est de bête plus dangereuse que celle qui se sent en danger. Témoin, son ton revanchard quand il évoque les Antilles."
- Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche) : "Muré dans ses certitudes libérales, Nicolas Sarkozy vient de tenir un discours de confrontation sociale et politique. En adepte de la théorie du choc, il compte profiter des circonstances de crise pour l'application d'une politique libérale qui a déjà conduit