Le Parlement a définitivement adopté, mardi soir, après un ultime vote de l'Assemblée, boycotté par le PS et le groupe communiste, la réforme du travail législatif qui met en place un "temps global" programmé des débats. Le texte a été approuvé par l'UMP et le Nouveau Centre.
Avant le vote du texte, les députés du groupe socialiste ont quitté l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour protester, selon eux, contre une "parodie de discussion". Ils ont ensuite été imités par le groupe GDR (PCF et Verts).
"Ce soir nous ne voulons pas participer davantage à cette parodie de discussion", a lancé le président du groupe PS Jean-Marc Ayrault en direction des bancs UMP.
"Ce sont ceux qui sont là, ce sont ceux qui ont voté ce texte qui ont participé au renouveau de la démocratie en France", a rétorqué Roger Karoutchi (Parlement) à l'issue du vote.
Le projet de loi organique met notamment en place un "temps global" programmé par avance pour les débats que conteste le PS qui y voit un "temps guillotine".
En première lecture, l'examen de cette disposition avait créé un vif incident, le PS ayant quitté l'hémicycle après avoir chanté la Marseillaise au pied de la tribune puis boycotté la fin du débat et le vote.
L'article sur le "temps global" ayant ensuite été adopté par les sénateurs dans les mêmes termes que les députés, il n'a plus été soumis à discussion.
"La bataille pour nous continue, nous allons la mener sur le règlement", de l'Assemblée qui doit être modifié après l'entrée en vigueur de l