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Le Pen ressort son «détail» sur les chambres à gaz

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Jean-Marie Le Pen, en 2007. (REUTERS)
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publié le 25 mars 2009 à 15h45
(mis à jour le 25 mars 2009 à 17h46)

Il remet ça. Le chef de l'extrême droite française, Jean-Marie Le Pen, a de nouveau qualifié aujourd'hui de «détail» de l'histoire les chambres à gaz, où des millions de Juifs ont péri, devant le Parlement européen, provoquant une levée de boucliers.

Jean-Marie Le Pen a estimé avoir été victime «d'accusations diffamatoires» de la part du président du groupe socialiste du Parlement dont il est un élu, Martin Schulz. Ce dernier l'avait qualifié mardi de «vieux fasciste» et de «négationniste de l'Holocauste». «Je me suis borné à dire que les chambres à gaz étaient un détail de l'Histoire de la [seconde] guerre mondiale, ce qui est une évidence», a déclaré Le Pen aujourd'hui en réponse, sous les huées d'une écrasante majorité de l'hémicycle.

«Je rappelle qu'à cette occasion, j'ai été condamné à 200.000 euros de dommages et intérêts, ce qui prouve l'état dans lequel se trouve la liberté d'opinion en Europe et en France», a-t-il ajouté, demandant au président du groupe socialiste «de bien vouloir formuler des excuses pour une accusation qui est mensongère».

Ce n'est pas la première fois que le chef de file historique de l'extrême-droite française réitère de tels propos. Jean-Marie Le Pen les avait tenus pour la première fois sur une station de radio française en septembre 1987, ce qui lui avait valu une condamnation à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende. En 2005, il les avait répétés, puis