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Libération

Le PS veut hisser le social au zénith

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Gauche. Après la faible mobilisation à Paris ce week-end, le parti revoit sa stratégie.
publié le 25 mars 2009 à 6h51

Faire plus simple. Et, surtout, plus efficace. Après le décevant épisode du «printemps des libertés», dimanche dans un Zénith de Paris à moitié vide (1 500 personnes au plus fort de la journée), plusieurs dirigeants du Parti socialiste prônent une ligne plus claire. Et du coup, plus mobilisatrice. «Le PS est comme un joueur de foot qui revient d'une longue blessure, diagnostique Guillaume Bachelay, secrétaire national à l'industrie. Retrouvant le terrain, il veut jouer tous les ballons.»

«Bouton». D'où un besoin, pour certains, d'affiner la stratégie. Un autre membre de la direction, à l'appui de cette thèse, râle : «On a une activité, reste à lui donner une direction. Il faut se recentrer sur l'essentiel, trouver le cap et arrêter de multiplier les coups. On a l'impression qu'on est au MJS [Mouvement des jeunes socialistes, ndlr] !» La question de la capacité du parti à mobiliser n'a pas manqué d'être posée, hier matin, lors de la réunion du secrétariat national, le «gouvernement» du PS. «Aujourd'hui, il ne suffit plus d'appuyer sur un bouton pour que 3 000 ou 4 000 militants se rassemblent, a estimé David Assouline, proche de Ségolène Royal. On n'a rien fait pour que les militants s'approprient le sujet, étant donné que l'actualité était ailleurs.» Au-delà de la difficulté, alors que l'heure est à l'urgence sociale, à attirer les foules sur le terrain choisi dimanche par la direction - celui des libertés publiques - «les choses d