Il revient. Certes, ce n'est pas encore pour la primaire socialiste ou la présidentielle. Juste pour quelques heures. Un passage à l'émission A vous de juger, ce soir, sur France 2. Une «visite de politesse», selon un proche, à Nicolas Sarkozy et une audition par les commissions des finances et des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, hier. La crise, toute la crise et rien que la crise, donc. «Il ne vient qu'en tant que directeur général du FMI [Fonds monétaire international, ndlr]. Il ne bougera pas de son épure», explique le député strauss-kahnien Jean-Jacques Urvoas. Mais comme toujours, chez les socialistes, le cas Dominique Strauss-Kahn fait débat. Manuel Valls résume : «Strauss-Kahn est entièrement pris par sa charge au FMI. Et en même temps, il n'a pas envie de se faire oublier. Il ne veut pas insulter l'avenir.»
Ses proches, avec force, nient toute préméditation : «Il est totalement happé par la crise. Il n'y a pas eu de réunion de courant, pas de raout strauss-kahnien. C'est pas l'objet.» Au point que, même si DSK a réuni quelques proches hier matin en petit comité, ses partisans se désolent : «Quand on lui envoie un mot en disant : "Il paraît que tu viens", il ne répond pas. Il n'a visiblement aucune envie d'entretenir quoi que ce soit. Les réseaux dormants vont finir par s'assoupir…» D'autant que depuis son départ, son courant, pour cause de brouille entre ses anciens lieutenants Jean-Christophe Cambadélis et Pierr