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Le PRG cherche sa place pour l’Europe

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Gauche . Le parti pourrait ne pas être en lice.
publié le 27 mars 2009 à 6h51

Défendre ses propres couleurs ou laisser passer le train des européennes ? La stratégie du PRG pour le scrutin de juin va dominer les débats lors de sa convention nationale, aujourd'hui et demain à La Rochelle (Charente-Maritime). Alors que le parti doit y adopter son programme, la question n'en finit pas de tarauder les radicaux de gauche qui assurent les jeux très ouverts. «Il y a un désarroi, confie un responsable. Beaucoup de militants ne conçoivent pas que le parti, qui a des convictions sur l'Europe, soit absent. Mais l'hypothèse n'est pas exclue.»

Tour. Sans doute échaudé par les européennes de 2004 où le PRG, candidat dans trois régions, n'avait obtenu aucun siège, Jean-Michel Baylet a pourtant fait le tour des partenaires potentiels. Et a d'abord tenté, fin 2008, une approche en direction de François Bayrou, soulignant leurs affinités sur l'Europe. Peu engageant, le leader du Modem a posé pour préalable l'indépendance vis-à-vis du PS. Baylet froissé, la discussion a tourné court après une entrevue en février.

Les négociations avec les socialistes n'ont guère été plus concluantes. «Le PS n'est pas dans une situation où il peut faire beaucoup d'efforts. Sa proposition n'était pas suffisante», résume Baylet qui demandait deux places éligibles. Chargé au PS des relations extérieures, Claude Bartolone convient que «la volonté de mettre le PS en ordre de marche» pour l'élection a primé. Il invoque aussi un mode de scrutin «qui