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En vue des européennes, le PS gomme ses divisions

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Le PS a présenté sa liste pour les élections européennes en Ile-de-France dans un bar à la mode, avec Harlem Désir, Benoît Hamon et Bertrand Delanoë. Il veut convaincre les électeurs que la réponse à la crise passe par l’Europe.
Benoît Hamon et Harlem Désir, respectivement deuxième et premier sur la liste PS en Ile-de-France pour les européennes. (AFP/Bertrand Guay)
par FRANÇOIS VIGNAL
publié le 31 mars 2009 à 18h55
(mis à jour le 31 mars 2009 à 19h00)

Cet après-midi, à Paris, il n'y pas eu de concert au Point éphémère. Sur les bords du canal Saint-Martin, en face de ce bar qui accueille les musiques du moment, on trouve comme d'habitude quelques jeunes un verre de bière à la main. A l'intérieur, surprise, des costumes-cravates. Les bobos, habitués des lieux, jettent un œil étonné. Ce n'est pas un de ces groupes de rock formé de parfaits dandys, mais Bertrand Delanoë, Benoît Hamon et Harlem Desir. Le groupe de socialistes est venu présenter la liste du PS pour les élections européennes en Ile-de-France.

L'occasion pour le maire de la capitale de sortir d'une certaine réserve médiatique qu'il occupait depuis le congrès de Reims. En tant que président du comité de soutien de la liste, «l'humble supporteur» Bertrand Delanoë est venu dire au treize membres de la liste «qu'ils sont beaux globalement». Particulièrement, tous ne sont pas des soutiens du maire de Paris. Le tête de liste Harlem Désir, si. Le troisième, Benoît Hamon, non. Mais aujourd'hui, les dissonances de congrès de Reims sont loin. «Benoît Hamon doit jouer un rôle important dans cette campagne, il a un rayonnement.» Le maire de Paris n'oublie pas son poulain Harlem Desir, «qui ne la ramène pas, n'est pas bling bling. Il est sérieux».

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