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Libération

«Tout s’achète, il suffit d’avoir de l’argent !»

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l’actuscope. Le samedi, l’actualité vue par un panel de Médiascopie.
publié le 18 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 18 avril 2009 à 6h51)

En cette semaine pascale épargnée par de grands faits d’actualité, une multitude de sujets d’inégale importance occupent les esprits des Français. Tous ou presque sont reliés par un fil rouge : le rapport étroit qui lie la violence et l’argent, comme les deux faces de la même société en proie à la crise.

«J'ai entendu que ça venait de Toulon, on a tenté de soudoyer de grands professeurs, 100 000 euros pour octroyer des diplômes factices à des Chinois ! C'est scandaleux, il ne faut pas laisser faire des choses comme ça», s'indigne un panéliste. «Je trouve ça banal, relativise une jeune femme, on est dans un monde de compétition, ce genre de pratique a toujours existé. Tout s'achète, il suffit d'avoir de l'argent !»

La violence est partout. En Thaïlande, par exemple : «Il y a eu des dizaines de blessés parmi les militants antigouvernementaux, j'ai vu une scène de guerre dans la rue à la télé», raconte un panéliste. «C'est pareil en Afrique, les émeutes de la faim. Le monde va mal, c'est aggravé par le chômage, les gens sont révoltés contre les dirigeants !»

A Paris, à la Gare de Lyon, comme en région, la crise diffuse son venin, l'agressivité. «Un père a tué sa femme et ses deux filles dans le Sud, il s'est enfui. Il avait perdu son emploi.»«C'est pas nouveau, mais ça s'aggrave, explique une assistante de direction, il y a de plus en plus de chômage, un couple qui se retrouve à deux sans revenu, c'est sûr qu'à un moment ça