La famille socialiste européenne au complet, ce soir à Toulouse. La première secrétaire du PS Martine Aubry et le président du PSE, Poul Nyrup Rasmussen, donneront ce soir le coup d'envoi à une campagne commune. L'occasion d'afficher l'unité à l'échelle des 27 pays de l'UE, après l'adoption du Manifesto, et de recoller les morceaux, sur le plan national. Le choix de la France pour lancer la campagne ne doit rien au hasard, d'après Jean-Christophe Cambadélis. Alors que «la crise a impacté les partis socialistes, qui se sont davantage recentrés sur le social», la ligne «que défend le PS français est aujourd'hui légitimée», estime le secrétaire national du PS à l'international.
Pour la première fois, les socialistes vont mener une campagne commune sous l’égide du PSE. Croyez-vous que cette formule va trouver plus d’écho en France?
Notre enjeu est de changer la majorité européenne et d’y imposer une majorité de gauche. Pour une fois que les socialistes européens sont d’accord sur un programme commun [le Manifesto, signé par les 27 partis, ndlr], autant le faire savoir aux Français. Par ailleurs, l’idée sera de proposer un double changement, en Europe et en France. La droite veut une continuité, la gauche un changement et le PS a pour lui l’efficacité de ce programme à 27.
Quels seront les principaux axes?
La campagne tournera autour de la réorienta