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Parlement européen: on reparle du doyen d’âge Jean-Marie Le Pen

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La commission des Affaires juridiques a rejeté un amendement pouvant empêcher le leader du FN de présider la session inaugurale de la prochaine assemblée. Une nouvelle proposition sera faite en mai.
Jean-Marie Le Pen, à Arras en mars (Pascal Rossignol / Reuters)
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publié le 24 avril 2009 à 15h29
(mis à jour le 24 avril 2009 à 15h31)

L’eurodéputé Bruno Gollnisch (FN) s’est félicité du retrait d’un amendement oral qui ouvrait la possibilité de ne pas faire présider la session inaugurale du nouveau Parlement européen par son actuel doyen d’âge, Jean-Marie Le Pen, tête-de-liste (FN) dans le Sud-Est au scrutin de juin.

La commission des Affaires juridiques du Parlement européen a rejeté cet amendement qui offrait le choix de faire présider la session soit «par le doyen d'âge» - comme le veut le règlement actuel-, soit «par un député désigné par la conférence des présidents», qui sont les chefs de groupes. Pour un argument qui pourrait être purement «juridique» et non politique: «c'est vrai qu'il est difficile de commencer à changer les lois parce que le type ne vous plaît pas», avance un eurodéputé.

Selon Gollnisch, le rejet de cet amendement représente un «grave revers moral pour Martin Schulz, président allemand du groupe socialiste». Lequel avait été, dénonce le frontiste,«l'initiateur de cette manoeuvre mesquine pour empêcher éventuellement Le Pen de présider la séance».

Martin Schulz avait trouvé «inadmissible» qu'un «négationniste pour qui Auschwitz est un détail de l'Histoire» puisse éventuellement présider la session inaugurale, le 14 juillet. Il a fait savoir qu'il présenterait, de toutes façons, un amendement écrit, en mai, lors de la prochaine session du Parlement.

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