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Libération

Pendant la crise, Aubry veut voir l’Europe en rose

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Européennes . Le Parti socialiste lançait sa campagne vendredi, à Toulouse.
publié le 25 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 25 avril 2009 à 6h51)

Reprise de contacts. Tous azimuts. Vendredi, Martine Aubry a fait trois coups d'un déplacement à Toulouse - son premier depuis son installation dans le fauteuil de première secrétaire, il y a cinq mois, une escapade au Parlement de Strasbourg exceptée. Une rencontre avec les salariés condamnés de l'équipementier automobile Molex, d'abord. Des retrouvailles avec des leaders et têtes de liste «des 27 partis frères» européens, ensuite. Un meeting, enfin.

Mêlée. Après le flop du Zénith, le mois dernier, c'est devant 1 800 militants que la maire de Lille a donné le coup d'envoi, depuis la Halle aux grains de Toulouse, à la campagne des socialistes et sociaux-démocrates européens associés. «Nous n'aurions jamais dû nous diviser sur l'Europe, car nous avions toujours tous voulu la même Europe», a-t-elle lancé. Avant d'exposer la méthode de vente électorale : «Changer là-bas pour changer ici, c'est cela qu'il faut expliquer aux Français.» Et de tenter de trouver une cible à la «colère» nourrie par l'«irrésistible ascension de la précarité». En l'occurrence, le camp sarkozyste : «Il faut comprendre ces cris, ces appels qu'ignore le président de la République !» Retrouver le sens et le goût du contact, donc.

Martine Aubry s'y était attachée dès le vol Air France du matin, pris avec les rugbymen du Stade Français. Dans le hall de l'aéroport de Toulouse, la première secrétaire croise Jean-Claude Skrela, direct