«Pour moi, José Luis est un homme de talent, un homme de conviction et une grande figure en Europe.» Dans un entretien exclusif donné hier à El País, Nicolas Sarkozy s'est répandu en louanges sur le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero, à la veille du XXIe sommet bilatéral qui a lieu à Madrid jusqu'à demain.
Encaisser. Comme pour mieux dissiper la gêne suscitée par ses commentaires sur le leader socialiste, Sarkozy y est allé de son «affection sincère», de sa «véritable amitié» envers Zapatero. Sans oublier la «grande estime» qu'il lui porte, une manière de couper court et d'en finir avec «des rumeurs absurdes» sur la supposée faible intelligence de son homologue. Samedi, l'intéressé s'est aussi chargé de déminer le terrain dans le Monde, soulignant sa «très bonne relation avec le président Sarkozy». Il est vrai que Zapatero est, sur le ring politique, un boxeur doué d'une grande capacité d'encaisser les coups, toujours avec son sourire charmeur. Et qu'il doit au président français la participation de son pays, initialement écarté, au G 20. En somme, tout est bien dans le meilleur des mondes. «Une relation sans nuage», clame l'Elysée.
Il faut donc s’attendre à de chaleureuses accolades entre les deux leaders, dans un pays où, même à gauche, Sarkozy a une forte cote de popularité.
Glamour. Quant à l'agenda, il est dépourvu de grand en