Après Emile Loubet, président de la République et père du métropolitain, Charles de Gaulle, même fonction et papa du RER, nous aurons peut-être Nicolas Sarkozy géniteur de la troisième génération de transports collectifs en Ile-de-France : le «réseau primaire». La création de ce supermétro automatique de 130 kilomètres de long, en boucle autour de Paris et issu des cogitations de Christian Blanc, secrétaire d'Etat à la Région Capitale, devrait en effet être le point majeur des annonces que le chef de l'Etat doit faire cet après-midi.
L’inauguration de l’exposition de la consultation internationale sur l’avenir du Grand Paris à la Cité de l’architecture et du patrimoine (lire page ci-contre) sera l’occasion d’un discours présidentiel sur l’agglomération. Pas le premier certes car à peine élu, en juin 2007, le chef de l’Etat parlait déjà de créer autoritairement une communauté urbaine autour de Paris. Un peu brutal comme entrée en matière. Il n’en parla plus, mais ne lâcha jamais le sujet. La consultation des dix équipes d’architectes et d’urbanistes qu’il ouvre aujourd’hui est son initiative. De même que la création du secrétariat d’Etat de Blanc, un inédit gouvernemental. A part ça, silence radio. Qu’avait-il en tête ? Mystère, y compris pour les nombreux élus franciliens qui œuvraient au sein du syndicat d’études Paris Métropole, initié par la municipalité parisienne de gauche. Ou pour ceux de la région Ile-de-France, auteurs d’un schéma d’aménagement, le Sdrif, que