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Libération

Le club des cinq de l’opposition

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Points forts et points faibles des principaux adversaires du Président.
publié le 4 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 4 mai 2009 à 6h51)

Dominique Strauss-Kahn

Le directeur du FMI en embuscade

Difficile de classer, en mai 2009, le directeur général du FMI dans le camp des opposants à Nicolas Sarkozy. D'abord, parce qu'il doit en partie son poste à Washington à ce dernier. Ensuite, parce qu'il n'a publiquement pas dit un mot de politique française depuis près de deux ans. «Mais il reste dans le quarté de tête des opposants, dans l'opinion, et ce sans faire la moindre déclaration», rappelle un de ses proches, qui résume : «Strauss est dans le possible, pas dans l'effectif.»

Ses points forts. Loin des yeux, DSK ne serait selon ses partisans pas forcément loin du cœur des électeurs. «Le meilleur candidat à la présidentielle n'est pas forcément le meilleur opposant à Sarko, car 2012 ne sera pas un référendum pour ou contre Sarko, résume Laurent Baumel, proche de DSK. La question sera celle de la crédibilité de notre offre politique.» Notamment sur la question économique et le rapport à la mondialisation. De ce point de vue, DSK n'est pas le plus mal placé.

Ses points faibles. Reste un écueil d'importance : la faisabilité de son retour, que ses proches entendent construire comme un recours. Ce qui implique que le patron du FMI ait réussi sa mission à Washington et soit parvenu à valoriser son bilan. Que la situation socialiste soit tellement apocalyptique qu'elle nécessite le surgissement d'un homme providentiel. Et que l'élection elle-même se joue plutôt