Le PCF a annoncé mercredi qu'il saisissait la commission nationale des comptes de campagne pour faire «imputer les frais du meeting» de Nicolas Sarkozy à Nîmes, mardi soir, à Dominique Baudis, la tête de liste (UMP) aux européennes dans le Sud-Ouest.
Porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles juge que le meeting «soi-disant républicain, devant quelque 3.000 militants UMP dont les candidats UMP à l'élection européenne» était, «sans aucun doute possible, celui de l'UMP».
Pourtant, poursuit le PCF, «malgré la décision qui s'impose au CSA de comptabiliser le temps de parole du président de la République dans celui de la majorité, il semble qu'en vertu "d'une phase d'expérimentation", le discours du président serait découpé de façon totalement subjective, pour ne retenir que certaines phrases».
«Détournement à des fins partisanes»
Les communistes souhaitent donc que le temps de parole de Sarkozy soit «intégralement comptabilisé dans celui de la majorité» et posent également la question du «coût du meeting». Olivier Dartigolles demande que la facture soit intégrée aux «comptes de campagnes de l'UMP», appelant à mettre fin au «scandale» du «détournement des moyens de l'Etat à des fins partisanes et personnelles».
Le PCF entend interroger «dès aujourd'hui» la Commission nationale des comptes de campagne et des finance