Un accouchement dans la lenteur. Mais à un mois pile du scrutin européen, l’UMP et ses partis alliés ont bel et bien bouclé leurs listes. La majorité avait d'abord fanfaronné en annonçant très en amont, dès le 24 janvier au conseil national de l’UMP, ses têtes d’affiche pour les huit régions/ Mais elle a semblé peiner ensuite à compléter son casting. Se faisant même largement griller la politesse par le PS qui avait finalisé le sien fin mars.
Un délai mis sur le compte de consultations tous azimuts et du souci de composer avec les sensibilités UMP, Nouveau centre et Gauche moderne. A l'issue du bureau politique de l'UMP qui a validé les candidatures, les représentants de la majorité ont donc affiché leur unité en long et en large.
«Un mois d’avance»
«Nous avions dit que nos listes seraient prêtes pour le 7 juin. En définitive, nous avons un mois d'avance», a plaisanté le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, dans la foulée du bureau politique qui a voté, le matin, «à l'unanimité et sans abstention». Jean-Claude Gaudin, qui a dû orchestrer les tractations, reconnaissait fin mars la difficulté de la tâche: «Je n'y arrive pas pour l'instant», avouait-il alors. Le maire (UMP) de Marseille a donc pu souffler: «Oui, c'est difficle à faire. Mais arriver au bout, avec l'unanimité, fait plaisir à ceux qui y ont passé tant de temps.»
Ces listes accordent trois places éligibles au Nouveau Centre, présidé par le ministre de la Défense Hervé Morin: en Il