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Nouvelle-Calédonie: la droite majoritaire, les indépendantistes progressent

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Les indépendantistes ont obtenu 23 sièges sur 54 au Congrès, lors des élections provinciales.
Les 233 bureaux de vote de Nouvelle-Calédonie, où se déroulent dimanche des élections provinciales, ont fermé leurs portes à 18 heures, heure locale, 8 heures dimanche matin, heure de Paris. (Photo Marc Le Chelard. AFP)
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publié le 10 mai 2009 à 15h53
(mis à jour le 10 mai 2009 à 15h57)

La droite non-indépendantiste reste majoritaire en Nouvelle-Calédonie mais les indépendantistes progressent à l'issue des élections provinciales de dimanche, selon les résultats communiqués par le Haut-commissariat de la République.

Partie en rangs dispersés, la droite obtient 31 sièges sur 54 au Congrès tandis que les différentes formations indépendantistes remportent 23 sièges, contre 18 lors de la précédente mandature.

Cette progression est significative mais relative car ce scrutin marque un retour à l'équilibre du mandat 1999-2004.

Avec 13 sièges, le Rassemblement-UMP, écarté du pouvoir en 2004, devient le premier groupe du Congrès. Mais il ne fait que profiter des divisions de la majorité sortante de l'Avenir Ensemble.

Comparé à 2004, le RUMP est en recul tant en nombre de voix qu'en sièges. Compte tenu de sa victoire aux législatives de 2007, il ne réalise pas la performance que beaucoup d'observateurs prédisaient.

Bien que récemment créé, Calédonie Ensemble (droite modérée), dirigée par le président sortant de la province sud, Philippe Gomes, s'impose comme deuxième force politique à droite, avec 10 sièges.

En revanche, l'ancien allié de M. Gomes, le président du gouvernement Harold Martin a plus de mal à s'imposer en remportant 6 sièges.

Poids lourd du camp indépendantiste, le FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste) prend 19 sièges sur 23.

Nouveau venu, le Parti travailliste (indépendantiste), proche de l'extrême gauche et de José Bové, réussit son entrée sur