Ségolène Royal et Martine Aubry seront finalement côte à côte lors d'un meeting commun fin mai pour les européennes, mettant entre parenthèse leur querelle à un moment où le PS peine dans les sondages.
Ce rapprochement censé symboliser l'unité des socialistes était loin d'être gagné d'avance, au regard des escarmouches des derniers jours entre les deux femmes.
Finalement, c'est Ségolène Royal qui a signé l'armistice ce samedi "pour l'unité des socialistes". Dans un communiqué, ses deux porte-parole, Jean-Louis Bianco et Delphine Batho, annoncent: "Ségolène Royal répondra positivement à la demande qui lui est faite : elle ira au meeting de Nantes Rezé, cela va de soi".
«Elle y va pour l'unité des socialistes»
"Elle ira pour les Français qui attendent un message d'espoir et pour les militants qui se battent. Elle ira pour sa famille socialiste qui sait qu'elle a toujours pu compter sur elle dans les moments difficiles et pour laquelle elle a toujours fait primer l'intérêt général. Elle y va pour l'unité des socialistes", poursuivent-ils avant de conclure: "Nous devons tous et toutes faire le même effort de rassemblement et de respect".
Pour sa part, Claude Bartolone, également proche de Martine Aubry, s'est dit auprès de l'AFP "pas surpris" de la décision de Ségolène Royal. "Je ne vois pas comment elle aurait pu ne pas y aller. C'est presque sa région et la tête de liste de la région Ouest, Bernadette Vergnaud, est une de ses proches", a-t-il poursuivi.
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