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Désir convoque Barnier en débat sur l’Europe

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Bouclier social, création de 10 millions d’emplois verts, plan de relance à 100 milliards d’euros... Le PS a détaillé lundi les axes de son projet européen et veut une «confrontation projet contre projet» avec l’UMP.
Le député européen sortant et tête de liste du PS en Ile-de-France, Harlem Désir, le 28 février à Paris. (REUTERS/Regis Duvignau)
par LAURE EQUY
publié le 18 mai 2009 à 15h19
(mis à jour le 18 mai 2009 à 15h21)

De l'opposition aux propositions. Après le flop de l'appel au vote sanction qui ne lui a pas permis de faire la course en tête dans les sondages, le PS change de pied. Illustration de son nouveau leitmotiv sur le «vote efficace», il a décliné lundi les axes de son programme, la tête de liste en Ile-de-France Harlem Désir en profitant pour réclamer un débat avec son adversaire UMP, Michel Barnier.

Commentant les derniers sondages qui situent le PS autour de 21-22 %, derrière l'UMP, Jean-Christophe Cambadélis, directeur de la campagne européenne, s'efforce de rester zen. «Ce sont les chiffres habituels du PS en campagne, assure-t-il. Le PS n'a pas dévissé. Nous ne sommes pas en 2002». Allant jusqu'à pronostiquer la réalisation d'«un scénario redouté par l'UMP : le score du PS ne s'effrite pas, le Modem attire les déçus de Sarkozy et à la droite de l'UMP, une droite dure» tourne autour de 10% des intentions de vote.

«La droite veut cacher la réalité embarassante de son bilan»

Même lecture optimiste pour Harlem Désir : «70 % des Français» comptent voter pour des listes contre le gouvernement et «le total des voix à gauche est supérieur à celui des voix de droite», en déduit l'eurodéputé sortant qui met le score, pas faramineux, du PS sur le compte de la dispersion des listes à gauche.

Signe, selon Désir, que l'UMP n'est pas en si bonne posture, la formation majoritaire «a tout fait pour fuir la confrontation, en ne présentant pas de programme» et en bouclant ses listes sur le tar