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Syndicats, l’union sans la force

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Social . Les organisations testent aujourd’hui des actions décentralisées.
publié le 26 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 26 mai 2009 à 6h51)

Mobilisation sociale, acte IV. Après le 29 janvier, le 19 mars et le 1er mai, les huit organisations syndicales appellent à une nouvelle journée d'action aujourd'hui pour que les conséquences sociales de la crise soient mieux prises en compte par les pouvoirs publics et le patronat. Mais cette initiative, décidée quelques jours après un 1er Mai unitaire ponctué par des manifestations d'une ampleur inhabituelle, ne devrait pas mobiliser les foules comme cela avait été le cas en janvier et surtout en mars.

Seul le trafic ferroviaire pourrait être relativement perturbé (lire ci-dessous), les quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, CFDT, SUD-Rail et Unsa) ayant appelé à des arrêts de travail. Des mouvements de grève ont aussi été lancés aux impôts et à la Poste. Mais pas de grandes manifestations un peu partout en France comme ce fut le cas pour les trois premières journées : les syndicats ont préféré donner carte blanche à leurs militants pour organiser des actions décentralisées, notamment là où des emplois sont menacés par des plans de licenciements.

Soufflé. «L'objectif n'est pas de donner à cette initiative un caractère visible, mais de rechercher l'enracinement et la territorialisation du mouvement», estime Maryse Dumas, numéro 2 de la CGT. Et pour Gérard Aschieri (FSU), il s'agit surtout d'une «journée relais», avant la prochaine mobilisation déjà fixée au 13 juin, qui devrait être la dernière journée