L’imagination... pas encore au pouvoir mais sur les panneaux d’affichage électoral. A l’ombre des candidats des partis classiques, qui ont couru les plateaux télé dans le sprint final de la campagne, une poignée de formations et mouvements — citoyens, régionaux, écolos, rigolos — sera aussi en compétition dimanche. Entre autres: Cannabis sans frontières, Pour une France et une Europe plus fraternelles, Programme contre la précarité et le sexisme, Pouvoir d’achat, Pour une europe utile, etc.
Moins qu'un inaccessible siège au Parlement, ces candidats amateurs ont tenté de s'ouvrir une mini-lucarne médiatique dans la campagne. Mission impossible? Difficile de percer, comme en témoigne le coup de gueule poussé fin mai par Francis Lalanne, tête de liste pour l'Alliance écologiste indépendante (AEI) dans le sud-est, protestant contre «la censure systématique» et le «déséquilibre organisé» dans les médias pour écraser ces «petites listes». Projecteurs sur quelques unes d'entre elles qui devraient se partager dimanche 1 à 2% des voix.
Les régionalistes
En lice sur une circonscription, des partis régionalistes trouvent l'occasion de défendre la diversité de l'Europe des régions. Dans l'Ouest, Le parti Breton a ainsi lancé sa liste, La voix de la Bretagne en Europe