Largement en tête avec 28,3% selon les estimations, devançant de plus de dix points son adversaire socialiste, l'UMP prend sa revanche sur sa contre-performance de 2004: «Nous avions 17 élus, nous en aurons 28», a annoncé Xavier Bertrand, secrétaire général du parti.

La formation présidentielle, alliée au Nouveau Centre et aux groupuscules sarkozystes de gauche comme Gauche moderne, qui avait fait campagne sur le bilan de Nicolas Sarkozy et son bilan de la présidence française de l’UE, a d'abord rendu hommage à son champion.

«Tout le monde dit "I love you" à Nicolas Sarkozy et à la majorité présidentielle», s'est extasié Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat chargé aux relations avec le Parlement, jugeant qu'«au final, les Français plébiscitent la politique de réforme de Nicolas Sarkozy et de François Fillon et la vision que le chef de l'Etat a porté lors de sa présidence de l'Union européenne en 2008».

Rachida Dati, numéro deux sur la liste UMP-NC en Ile-de-France, a elle aussi salué sur France 2 un «succès du président de la République», rappelant qu'un parti au pouvoir n'avait pas enregistré une victoire aux européennes depuis 1979. «Ça a été l'action du président de la République pendant les six mois de la présidence française, et c'est l'engagement de tous nos députés européens que de continuer à changer l'Europe», a renchéri Jean-François Copé, president du groupe UMP à l'Assemblée nationale sur TF1.

Les leaders de droite ont aussi