Avec un score autour de 17%, le PS est le grand perdant du scrutin…
Pour le PS, c’est un désavoeu cuisant. Après trois présidentielles perdues, après deux années de pouvoir sarkosyste qui auraient pu générer un vote sanction et dans un contexte de crise qui justifie les appels à la régulation, ce résultat est particulièrement décevant.
Comment expliquer cette déroute ?
Ça tient d’abord à des erreurs des stratégie durant la campagne. L’idée de Martine Aubry de jouer le vote sanction face à Nicolas Sarkozy n’a pas fonctionné. Le manque de visibilité du projet socialiste a été critiqué et, de manière plus générale, le parti n’est pas parvenu à accréditer l’idée d’un renouveau. Lorsqu’on interroge les Français aujourd’hui sur le PS, c’est toujours l’idée des rivalités internes qui ressort. On constate aussi le fait que le PS n’est pas associé à l’image de la gauche. Les trois formations Europe écologie, le Front de Gauche et le NPA apparaissent comme ayant davantage une identité de gauche. On ne sait plus bien où les socialistes se trouvent sur l’échiquier politique. Le parti est profondément perçu comme un ensemble d’hommes et de femmes de pouvoir, pas comme un ensemble pouvant incarner le peuple.
L’UMP en revanche, avec un score autour de 28%, fait mieux que tenir sa position…
C’est un enseignement majeur de cette élection: il n’y a pas eu de vote sanction contrairement à 2004 où le gouvernement