L'expression symbolise parfaitement la sensation de gueule de bois qui doit toucher les partis de gauche socio-démocrate ce matin en Europe. Le quotidien britannique Guardian relate ainsi la «longue et sombre nuit d'humiliation du Labour». Avec seulement 16% des suffrages, le parti travailliste, déjà éreinté lors de récentes élections locales, n'arrive qu'en troisième position. Le jounal de gauche The Independent parle d'un parti «tombé en déconfiture», qui a même «subi l'humiliation de perdre un siège au profit du British National Party» (le parti d'extrême-droite) dans certaines circonscriptions. Le quotidien conservateur The Telegraph, à l'origine du scandale des notes de frais, a lui estimé que les «électeurs avaient montré leur dédain pour tout l'establishment politique».
En Espagne, «la crise a donné une claire victoire au Parti populair