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Après le carton d’Europe Ecologie, Sarkozy soigne son profil vert

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Nicolas Sarkozy visitait, ce mardi, l’Institut national de l’énergie solaire (Ines), sur les bords du lac du Bourget, dans les Alpes. (REUTERS/ Jacques Brinon)
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publié le 9 juin 2009 à 18h41
(mis à jour le 9 juin 2009 à 18h41)

Nicolas Sarkozy dans le sens du vent. Deux jours après le carton des listes Europe Ecologie aux européennes, le chef de l'Etat en déplacement sur les bords du lac du Bourget, s'est fait le défenseur des énergies renouvelables. Programmée il y a une dizaine de jours, la visite tombe à pic mais, comme s'en est réjoui un de ses proches, «la baraka fait partie de la bonne gestion»...

«Nous allons prendre aujourd'hui des décisions pour les énergies renouvelables aussi importantes que celles qui ont été prises dans les années 1960 par le général de Gaulle pour le nucléaire», s'est enflammé le chef de l'Etat à l'Institut national de l'énergie solaire (Ines). Pour doper la recherche, il a réaffirmé son engagement d'investir autant, à l'euro près, dans les «énergies propres» que dans le nucléaire de troisième génération (EPR).

Des arguments qui n'ont pas convaincu le réseau Sortir du nucléaire, qui a estimé que le président de la République «fait mine de promouvoir les énergies renouvelables mais en réalité, réaffirme son soutien sans faille à l'énergie nucléaire». Pas plus que le député Verts Noël Mamère, qui a appelé à «arrêter de nous faire croire que la droite serait par miracle devenue, le 7 juin au soir, écologiste», alors que le Premier ministre François Fillon a évoqué mardi à l'Assemblée «l'importance grandissante de la question environnementale».

Quant au chef de file des députés UMP Jean-François Copé, il a assuré que le s