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Libération

François Bayrou victime des éclats de Vert de Daniel Cohn-Bendit

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Modem. L’écologiste jette le doute sur la loyauté de deux membres du parti centriste.
publié le 10 juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 10 juin 2009 à 6h51)

Daniel Cohn-Bendit continue de tourmenter le président du Modem, François Bayrou. Jusqu'à lui faire douter de la loyauté de deux de ses compagnons de route, les ex-Verts ralliés au leader centriste, Jean-Luc Bennahmias, vice-président de la formation centriste, et Christophe Madrolle, délégué national. Cohn-Bendit se retrouve accusé de «manipulations éhontées pour tenter de déstabiliser le Modem» par les deux hommes mis en cause par l'écologiste.

Dans le long entretien publié hier par Libération, ce dernier affirme que Jean-Luc Bennahmias l'a joint par téléphone pour le féliciter : «Il a mis du temps. Il a cru qu'il avait pris la bonne direction. Mais je le comprends», indiquait Cohn-Bendit. Il affirmait également que Christophe Madrolle, très proche de Jean-Luc Bennahmias, l'aurait averti que François Bayrou se préparait à relancer la polémique sur ses propos à l'égard de la pédophilie : «Christophe Madrolle, qui est un copain et qui est au Modem, m'a dit il y a deux ou trois semaines : "Dany, il se renseigne sur toi, il a ton bouquin sur son bureau."» Une accusation à peine voilée de double jeu.

«Saloperie». «A quoi joue ton ami Christophe Madrolle ?» s'est énervé, hier, François Bayrou auprès de Jean-Luc Bennahmias. Lequel, comme Madrolle, accuse Cohn-Bendit de «mensonges grossiers». «Pourquoi aurais-je été dépenser une communication téléphonique alors que toute la soirée, nous nous sommes croisés sur les plateaux de