Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a estimé mercredi qu'après l'échec des élections européennes «le mot socialiste ne veut plus rien dire».
«Il faut se régénérer. Il faut changer de méthodes. Il faut changer de direction. Il faut changer de génération. Il faut changer de programme. Il faut changer de nom» car «le mot socialiste ne veut plus rien dire», a déclaré M. Valls sur i-Télé.
«C'est minuit moins le quart, là, avant la mort clinique du Parti socialiste», a-t-il ajouté, se disant «un peu fatigué qu'on ne nous écoute pas» et soulignant l'urgence, selon lui, d'évoluer et notamment changer de nom.
La défaite du PS, qui n'a obtenu que 16,48% des suffrages le 7 juin, «est peut-être le dernier avertissement» et «si nous ne faisons pas un effort sur nous-mêmes» alors «nous sommes menacés de mort», a ajouté le maire d'Evry (Essonne).
Pour M. Valls, il aurait fallu dès mardi lors du Conseil national «changer totalement la direction du Parti socialiste, confier à cinq-six personnes trois-quatre chantiers pour que dans les trois ou six mois nous ne réfléchissions pas seulement mais nous tranchions les problèmes».
«Il faut être beaucoup plus imaginatifs, beaucoup plus audacieux», a-t-il poursuivi estimant que «ce que les Français ne comprennent pas, c'est que nous n'ayons pas des propositions claires audacieuses sur les solutions à la crise, sur la sortie de crise».
M. Valls ava