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Sarkozy: «On n'a pas attendu les Verts...»

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Le chef de l'Etat s'efforce de se présenter en champion de la cause environnementale, après le succès d'Europe Ecologie. Noël Mamère pas dupe: «une chèvre avec un chapeau vert, c’est toujours une chèvre»...
Nicolas Sarkozy, mardi sur les bords du Lac Bourget, dans les Alpes. attends a meeting with new sources of energy industrialists in Bourget du Lac, in the French Alps, June 9, 2009. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE POLITICS) (Philippe Wojazer / Reuters)
par Libération.fr
publié le 10 juin 2009 à 19h02
(mis à jour le 10 juin 2009 à 19h02)

Après s'être fait mousser, mardi, en champion de l'écologie, surfant sur le succès surprise des listes Europe Ecologie, Nicolas Sarkozy a décoché mercredi une flèche en direction de Daniel Cohn-Bendit: On n'a «pas attendu les Verts pour savoir que l'environnement est important», a ironisé le chef de l'Etat, en recevant les sénateurs UMP.

Les Verts ont, de leur côté, regretté mercredi que le président de la République ne se soit montré qu'à «demi-écologiste», selon l'expression de leur porte-parole, Jean-Louis Roumégas. Sarkozy «a apparemment pris acte du poids du vote écologiste dans ces élections» mais «la leçon qu'il tire n'est absolument pas la bonne», a-t-il jugé.

Le chef de l'Etat a affiché sa volonté de faire de la France un «leader» des énergies renouvelables, sans toutefois renoncer au nucléaire, lors d'un discours en Savoie mardi. «Il ne s'agit pas de mettre un euro dans le nucléaire et un euro dans les énergies renouvelables, il s'agit de mettre les deux euros dans les énergies renouvelables», a voulu rectifier Roumégas pour qui «le nucléaire est déjà ultra-dominant en matière d'électricité».

Lassé par les tentatives d'instrumentalisation tous azimuts du discours écolo, Noël Mamère, qui avait déjà appelé mardi à «arrêter de nous faire croire que la droite serait