Au septième ciel depuis dimanche, avec le score surprise de 16,28% pour Europe Ecologie, les Verts ne veulent pas louper leur atterrissage. Réunis samedi pour leur Cnir (Conseil national inter-régional, le «parlement» du parti), ils devront se pencher sur l’avenir du rassemblement orchestré à l’automne dernier par Daniel Cohn-Bendit et allant de José Bové aux amis de Nicolas Hulot.
Certaines personnalités «non-Verts» d’Europe-Ecologie comme l’ex-Greenpeace Yannick Jadot, élu dans l’Ouest, Sandrine Bélier, élue dans l’Est ou Jean-Paul Besset élu dans le Centre, devraient d’ailleurs être présents samedi.
«Unanimement reconnue» selon le porte-parole des Verts, Jean-Louis Roumégas, l'idée de poursuivre «la dynamique et la démarche de rassemblement d'Europe Ecologie» sera, sauf coup de théâtre, actée par le Cnir. «Ça va être voté très largement», pronostique même Roumégas.
Après leur déroute à la présidentielle et le très décevant 1,57% enregistré par Dominique Voynet au premier tour, les Verts sortent largement requinqués du scrutin européen: ils obtiennent huit sièges d’eurodéputés - 14, au total, pour Europe Ecologie -, contre six en 2004.
Le parti devrait, par ailleurs, commencer à se pencher sur sa stratégie aux régionales prévues en mars 2010. Tout en soulignant que la question ne serait pas tranchée avant l'automne, la secrétaire nationale, Cécile Duflot, s'est d'ores-et-déjà déclarée