Pour cette première institutionnelle que représente l'intervention d'un chef d’Etat devant les deux assemblées, Bernard Accoyer tient manifestement à marquer le coup. Le président (UMP) de l’Assemblée nationale distribue les cartons d’invitation tous azimuts, pour le congrès de Versailles lundi prochain.
Après avoir proposé aux 72 députés européens, toutes tendances confondues, élus le 7 juin, de «prendre place dans les tribunes» du public, comme invités, il a aussi songé aux anciens présidents de la République et aux ex-Premiers ministres.
S’ils acceptent, deux anciens chefs de l’Etat - Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac - et six anciens Premiers ministres - Michel Rocard, Edith Cresson, Edouard Balladur, Alain Juppé, Lionel Jospin et Dominique de Villepin- pourront venir écouter Nicolas Sarkozy dérouler sa feuille de route en matière d’Europe et de politique économique et sociale pour la seconde moitié du quinquennat.
Trois autres anciens chefs de gouvernement - Pierre Mauroy, Laurent Fabius et Jean-Pierre Raffarin - sont actuellement parlementaires et siègeront donc dans l’hémicycle, sur les bancs des élus.
Les membres du gouvernement, faute de places suffisantes dans l'hémicycle de l'aile du Midi du château de Versailles, pourront assister au discours présidentiel depuis les tribunes. Seuls François Fillon, et une poignée de ministres siègeront donc dans l'Hémicycle. Accoyer «souhaite» que le Premier ministre reste pour écouter les interventions d