Sur l'affiche de campagne, ils y sont tous : le PCF, les Verts, le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, Alternative citoyenne, les Alternatifs, Démocratie et citoyenneté locale (Décil). Et même le NPA d'Olivier Besancenot. «Alliance inédite», s'enthousiasme Joël Jegouzo, candidat à l'élection cantonale partielle de dimanche à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Ce scrutin doit permettre d'élire le successeur de Pierre Bédier au conseil général, déclaré inéligible pour six ans après sa condamnation définitive pour corruption passive et abus de biens sociaux.
Ecœurées. Syndicaliste et membre du Parti communiste depuis trente-deux ans, Joël Jegouzo peut compter sur le soutien de près de l'ensemble des forces mantoises à la gauche du PS : «Grâce à des liens de confiance tissés au fur et à mesure des années, nous avons réussi à convaincre les sections départementales des partis de se lancer unis.» La gauche vraiment unie face à l'UMP Michel Vialay ? Pas tout à fait. Marc Jammet, dissident PCF, fait bande à part. Les socialistes se lancent seuls dans la bataille en présentant Guillaume Quévarec. «C'est une chance d'avoir deux ou trois candidats de gauche», estime ce dernier pour qui chaque candidat pourra mobiliser davantage son électorat au premier tour. L'objectif étant le rassemblement derrière un candidat de gauche au second.
Mais dimanche, si les résultats des européennes se renouvellent, Guillaume Quévarec pourrait se retrouver victim