Les dirigeants de l'UE ont apporté jeudi soir leur soutien à une reconduction à la tête de la Commission européenne de José Manuel Barroso, qui va toutefois devoir jouer serré pour obtenir une confirmation des eurodéputés en raison des critiques dont il fait l'objet.
Réunis en sommet à Bruxelles, les 27 dirigeants ont aussi trouvé un accord de principe pour tirer les leçons de la crise financière mondiale en engageant une réforme de la surveillance du secteur bancaire, au lendemain de l'annonce en ce sens des Etats-Unis.
En revanche, ils cherchaient toujours un compromis permettant de dégager la voie à un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne en Irlande.
Concernant Barroso, les chefs d'Etat et de gouvernement ont donné, sans surprise, leur soutien à sa reconduction pour cinq ans. «Un soutien unanime des chefs d'Etat et de gouvernement, nous soutenons tous sa candidature», a promis le Premier ministre tchèque Jan Fischer, qui préside l'UE.
L'ancien chef du gouvernement portugais, âgé de 53 ans, s'est dit «fier et ému» de cette confiance, promettant pour les cinq ans à venir d'être «attentif» aux nombreuses critiques à son encontre. Barroso va devoir à présent s'atteler à convaincre le nouveau Parlement européen de l'adouber. Une tâche pas forcément aisée, vu le bilan controversé de son premier mand