Menu
Libération

Perpignan : Alduy droit dans ses chaussettes

Article réservé aux abonnés
Municipale. Après la fraude de 2008, nouveau vote dimanche.
publié le 20 juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 20 juin 2009 à 6h51)

L’élection d’un chef de gouvernement socialiste à la tête de la principauté d’Andorre le mois dernier est la preuve que rien n’est impossible en politique. Voisins immédiats de cette principauté, les socialistes de Perpignan pourraient imaginer qu’un même miracle se produise à l’occasion de la municipale partielle qui se joue dimanche (et éventuellement le 28 juin) dans une ville confisquée par la famille Alduy depuis exactement quarante ans.

Mais le miracle pourrait être aussi que le sortant UMP, Jean-Paul Alduy, invalidé par le Conseil d’Etat pour cause de fraude «à la chaussette» en mars 2008, se succède à lui-même. Le président d’un bureau, frère d’un de ses colistiers, avait en effet été trouvé en possession de bulletins et d’enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes.

Le quotidien l'Indépendant a publié cette semaine un sondage Ifop (1) selon lequel l'UMP arriverait en tête au premier tour avec 36 % des voix et l'emporterait avec 46 % au second devant une gauche à 41 % et un FN à 13 %. Ce qui n'empêche pas le sénateur Alduy, 67 ans, de montrer quelques signes de nervosité en fin de campagne.

C'est la décontraction qui avait pourtant caractérisé sa campagne jusqu'à ces derniers jours. La fraude à la chaussette ? Ce n'est pas lui personnellement. La victoire de l'Usap dans le championnat de France de rugby ? C'est lui. L'élection d'une de ses adjointes comme eurodéputée sur la liste UMP ? «Elle va pouvoir beaucoup faire depuis Strasbourg pour une