La burqa n'est «ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République»
La position du chef de l'Etat sur ce sujet était sans doute l'un des points les plus attendus de son discours, compte tenu du début de polémique suscité par la demande d'une soixantaine de députés de créer une commission d'enquête parlementaire sur le port du voile intégral, la semaine dernière. Sarkozy affiche là une ligne de fermeté: la burqa «ne sera pas la bienvenue sur le territoire de la République». Assurant que le voile intégral n'était «pas un problème religieux», mais «de liberté et de dignité de la femme», il y voit «un signe d'asservissement, d'abaissement».
«Nous ne devons pas nous tromper de combat: dans la République la religion musulmane doit être autant respectée que les autres religions», a-t-il d'abord tenu à souligner pour ne pas focaliser la question sur la laïcité, et appelant à «un débat» pour que «tous les points de vue s'expriment».
L'égalité sur des critères exclusivement sociaux
Sarkozy a fermé la porte à l'instauration en France d'une «discrimination positive». Si le fait d'atteindre l'égalité représente une «priorité du prochain gouvernement», celle-ci doit se fonder sur des «critères sociaux» et non «ethniques» qu'il trouv