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PORTRAIT-BILAN

Brice Hortefeux, homme du président, à l'Intérieur

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Le ministre du Travail Brice Hortefeux à Paris le 8 juin 2009. (Gerard Cerles / AFP)
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publié le 23 juin 2009 à 20h51
(mis à jour le 23 juin 2009 à 20h51)

Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy, a finalement obtenu le ministère de l'Intérieur dont il rêvait, après un passage d'environ six mois au ministère du Travail, un portefeuille qui ne semblait pas «être sa tasse de thé», selon l'expression d'un dirigeant syndical.

Restant au gouvernement après avoir été élu député européen contre toute attente (car en principe en position non éligible) il va quitter la rue de Grenelle, où il était venu à la demande du chef de l’Etat, pour la place Beauvau, proche de l’Elysée.

Lorsqu'il avait déjà changé de fonctions mi-janvier, en quittant le ministère de l'Immigration, M. Hortefeux, homme au naturel réservé mais capable de s'emporter, avait exprimé une «forme d'émotion» à l'idée de «travailler dans ce ministère fondé par Georges Clemenceau». Un Clemenceau plus connu comme célèbre ministre de l'Intérieur.

Rue de Grenelle, il s’est notamment occupé de l’engagement de campagne de Nicolas Sarkozy sur une extension du travail dominical, qui semblait dans l’impasse après de houleux débats jusque dans la majorité. Il a proposé après concertation un compromis censé être examiné début juillet à l’Assemblée.

Quant aux retraites, autre chantier présidentiel, il a déclaré une semaine avant le chef de l'Etat que le relèvement de l'âge légal de départ constituait l'une des «pistes généralement présentées» pour une grande réforme en 2010.

Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly a récemment souhaité que M. Hort