Christian Estrosi, nommé mardi ministre de l'Industrie, député-maire de Nice, est un fidèle de Nicolas Sarkozy qui a toujours défendu au sein de la majorité une approche sécuritaire musclée, sans craindre de rompre des lances.
Ce Niçois, ancien champion de France de moto aujourd'hui âgé de 53 ans, a une confiance totale en Nicolas Sarkozy.
Il dit en admirer «l'énergie, le dynamisme et le volontarisme» et a mis sans hésiter ses pas dans les siens. Il a serré les rangs avec lui, notamment à l'époque où il officiait sous ses ordres avec son ami Brice Hortefeux, place Beauvau, comme ministre délégué à l'Aménagement du territoire sous le gouvernement Villepin.
Entré au RPR en 1976, élu pour la première fois député en 1988, Christian Estrosi s'est fait connaître à l'Assemblée nationale pour ses propositions sécuritaires qui se rapprochent parfois des positions de la droite nationale.
En 2002, il déposait ainsi un amendement sur la suppression des allocations familiales pour les parents d'enfants placés en centres éducatifs fermés. Il bataillera pour les peines plancher pour les récidivistes.
Il vient de proposer un dispositif répressif controversé contre les violences en «bandes» pour lutter contre la violence des jeunes sur la voie publique. Pour arriver à ses fins il a bombardé la presse de communiqués.
«Moto-didacte»
Surnommé mo